Je l'aimais

18 avr. 2014



Le dialogue entre un homme de 65 ans et sa belle-fille un soir, où, pour la première fois, il se livre sa vie et lui. Ou plutôt ce qu'il n'a pas vécu.


Je ne sais pas vraiment commencer cette critique, étant donné que, pour une fois, je vous présente un livre qui ne parle pas vraiment d'amour et de rupture, pas en tant que thème principal. J'ai, pour l'instant, toujours parlé de livres d'amour, comme L'amour dure trois ans ou encore La délicatesse de David Foenkinos, et on peut dire que j'ai été trompée par le titre. Je l'aimais d'Anna Gavalda ne parle pas d'une relation de couple à proprement dite. On parle de la relation d'un homme, tourmenté par la vie qu'il n'a pas vécue, par tous ses regrets, qui se confie à sa belle-fille qui, elle, vient de connaître l'une des plus grandes déceptions de sa vie. Ils se connaissent à peine, lui, grand patriarche sévère avec ses enfants, elle, épouse du petit dernier de la famille. Un jour, ils se retrouvent dans l'ambiance tendre des souvenirs et se confient l'un à l'autre, se disent ce qu'ils pensent vraiment.


Je l'ai aimée plus que tout. Plus que tout... Je ne savais pas qu'on pouvait aimer à ce point... Enfin, moi en tout cas, je croyais que je n'étais pas... programmé pour aimer de cette façon. 

Tout au long du livre, on comprend que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'il ne faut pas laisser ses doutes gâcher ce qu'on a de plus précieux. L'amour est une chose précieuse, qui peut disparaître d'un moment à l'autre sans que l'on fasse attention. Le récit de ce vieillard de 65 ans surprend par la sincérité et l'objectivité du récit de sa vie. J'ai été soufflée par cet homme lassé, qui se révèle, presque par hasard dans l'obscurité d'une petite cuisine.

Ce livre peut être pris comme une leçon de vie ou comme un simple divertissement. A vous de décider. Mais il est certain que l'écriture d'Anna Gavalda saura vous porter dans cette atmosphère tantôt triste tantôt pleine d'humour.


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